à propos dene luy en resteroit la soubvenance.
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Vie de sainte Marguerite.-[Lyon : s.n., c. 1485.-] 4¡, 188mm, 18 ff n. ch. sign.a-c6 (a1 et 6 mqq), ill. gr. s. b.
[Ex-libr. A de St-Ferriol ; vente Coste Paris 1854 N¡ 1242 ; Fairfaix Murray n¡ 578]
B.M. Lyon Rés. Inc. 1068
Unique exemplaire connu, incomplet des premier et sixième feuillets, témoin de la littérature populaire de piété. Demandée en mariage par le diabolique Seigneur Olibrius et tourmentée par les Démons, Marguerite exige de Dieu un martyre dont elle avait d'abord été miraculeusement préservée. Dieu le lui accorde. A l'avenir, grâce à sa prière :
Et grant joye et bonne aventure
Vieigne a toute la creature
Qui en lhostel habitera
Ou ma vie escripte sera [...]
Que femme qui sera enceinte
Et que sera signee ou ceinte
Du livre ou ma vie sera
Et qui dedens regardera
Et dessus elle la mettra...
Que le fruit dedans son corps
Ja puys quil ne sera dehors
Ne soit malmys ni affole
Mais de tous ses membres forme.
Chapitre 6, p. 32: ne luy en resteroit la soubvenance.
Bien que l'édition de 1542 du Gargantua ne fasse pas mention de ce texte, nous le proposons car les premières éditions (qui attaquaient plus ouvertement le culte des saints) comportaient les lignes suivantes :
Je le prouve (disait-il). Dieu (c'est notre Sauveur) dit en l'Evangile Joann.16 : La femme qui est à l'heure de son enfantement a tristesse, mais lorsqu'elle a enfanté, elle n'a souvenir aucun de son angoisse. - Ha! (dit-elle) vous dites bien et aime beaucoup mieux ouïr tels propos de l'Evangile et mieux m'en trouve que de ouïr la vie de Sainte Marguerite ou quelque autre capharderie.
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