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CHAPITRE 5

Considérations techniques

CONTRÔLE DES OPÉRATIONS

Quelle que soit la recherche engagée, l'utilisateur assiste en témoin privilégié aux opérations en cours. Chaque occurrence du mot cherché est montrée et encadrée dans la page même. Si l'apparition est jugée trop fugitive, on peut parfois suspendre quelques secondes le défilement en appuyant sur le bouton de la SOURIS. Inversement on peut toujours précipiter les choses et arrêter net l'opération en cours en appuyant sur la touche ALT. Si l'exemple relevé est jugé intéressant, la pression sur le bouton NOTES (en forme de disquette) permet d'enregistrer dans le fichier des résultats EXTRAIT.txt la page portée à l'écran. On a le choix entre l'ajout d'une note aux précédentes (le dernier enregistrement est montré pour vérification) et la remise à zéro du plan de travail.

Le fichier ASCII où s'entassent ces notes peut être modifié et imprimé par tout éditeur ou traitement de texte, immédiatement ou ultérieurement. Un appel à l'éditeur de son choix est ménagé dans le menu principal (bouton EDITER). Les préférences de l'utilisateur sont préservées dans les réglages auxquels donne lieu une fois pour toutes le bouton INSTALLER.

Toutes les opérations sont sous le contrôle de l'utilisateur, même celles qui font appel à une application extérieure, par exemple un éditeur, ou un tableur. Même lors de ces excursions éloignées, le lien n'est pas rompu avec la base, qu'on retrouve au retour au même endroit et dans la même situation. Si l'on se sent perdu, un bouton en forme de flèche coudée et de couleur verte (placé généralement dans un coin) permet toujours de revenir à la carte 1, qui sert de cabine de pilotage et qui permet la reprise du traitement normal. Un autre bouton symétrique du précédent (nommé BACK ou RETOUR) autorise les va-et-vient d'une page à l'autre.

Les différents boutons de contrôle pour aller à la page suivante ou précédente ou pour gagner tel ou tel endroit stratégique, ont un graphisme et une désignation suffisamment explicites, pour qu'il ne soit pas nécessaire de s'y attarder.

Pour quitter l'application, solliciter le bouton EXIT. Un adieu aimable apparaît alors à l'écran. À quelque endroit que l'on se trouve dans la pile, un départ précipité mais non incivil est possible quand on donne l'ordre d'urgence prévu par Windows.

Message d'adieu

PROTECTION

Normalement on protège les pages, les champs et les scripts, contre l'écriture ou l'effacement. L'item PROPRIÉTÉS du menu FICHIER de l'EXPLORATEUR Windows permet cette mesure de sécurité (en cochant l'option LECTURE SEULE). Cela n'empêche pas le déroulement normal des opérations qui se font en mémoire centrale et restent virtuelles, tout en donnant lieu à des résultats bien réels sur l'écran, et, plus substantiels encore, sur les fichiers et l'imprimante. Mais si l'on veut que la base conserve les modifications en cours, on enlèvera, provisoirement ou non, la protection.

À certains moments les champs - habituellement rebelles à l'écriture - laissent à l'utilisateur la liberté d'intervention. C'est notamment le cas des graphiques produits par l'analyse factorielle, qui ont souvent besoin d'être modifiés, au moins pour replacer les points doubles ou rendre plus explicite le nom des variables. Le point d'insertion apparaît alors dans le champ, ce qui autorise l'écriture.

Dans l'utilisation normale la barre de menu n'apparaît pas au haut de l'écran. Cela permet de gagner de la place et aussi d'interposer un garde-fou contre les imprudences. L'utilisateur a cependant la possibilité de faire apparaître cette barre de menu, au moins pour régler certains paramètres de sauvegarde ou d'impression qui restent disponibles (les autres items restant grisés, c'est-à-dire interdits).

Le bouton rouge dont le graphisme évoque les panneaux de sens interdit est prévu à cet effet. Si on le sollicite l'interdiction tombe et le menu FILE apparaît en haut de l'écran. En le déroulant, on peut agir sur la mise en page des sorties imprimante et opérer des sauvegardes de la base - ce qui peut se faire aussi à l'aide des routines du système de Windows. Le bouton est alternatif: un nouveau clic rétablit l'ordre ancien et l'icône primitive.

Certains souhaiteront intervenir à l'intérieur même des scripts, c'est-à-dire des programmes. C'est un risque qu'on ne peut guère prendre si l'on maîtrise mal le logiciel et la programmation et qui est d'ailleurs interdit si l'on ne dispose que de la version runtime de Toolboook, la seule qu'on puisse distribuer sans entrave. L'auteur du présent logiciel est ouvert à toutes les suggestions et peut introduire de nouvelles fonctions dont on lui montrerait l'intérêt. Mais ouvrir le code à la curiosité publique, c'est ouvrir une boîte de Pandore et s'interdire la maîtrise des développements ultérieurs.

Si par exception le code est transmis à quelque utilisateur particulièrement intéressé, il devra veiller à faire une copie préventive, avant toute modification. Si les précautions élémentaires ont été prises et si l'on dispose de la version complète de Toolbook, HYPERBASE s'ouvre très facilement pour peu qu'on tourne la clé, c'est-à-dire si l'on active la touche F3 en fournissant le mot de passe convenu. Attention la protection est à plusieurs niveaux: il y a le niveau logique qui règle la modification des scripts et l'accès au mode Author et le niveau matériel qui règle de l'extérieur les droits d'intervention, soit que la base soit verrouillée (en lecture seule), soit qu'elle se trouve sur un support non-inscriptible (CD-ROM).

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