----- Revenir à l'écran précédent par la commande BACK -----

trouvent de jolis sentiers le long des eaux .
La Nature et son silence , les tranquilles jouissances , la vie facile à laquelle elle invite , tout m' a séduit .
Oh ! voilà la vraie littérature , il n' y a jamais de faute de style dans une prairie .
Le bonheur serait de tout oublier ici , même les Débats .
Tu dois deviner qu' il a plu pendant deux matinées .
Pendant que la comtesse dormait , pendant que Montcornet courait dans ses propriétés , j' ai tenu par force la promesse si imprudemment donnée , de vous écrire .
Jusqu' alors , quoique né dans Alençon , d' un vieux juge et d' un préfet , à ce qu' on dit , quoique connaissant les herbages , je regardais comme une fable l' existence de ces terres au moyen desquelles on touche par mois quatre à cinq mille francs . L' argent , pour moi , se traduisait par deux horribles mots : le travail et le libraire , le journal et la politique ... Quand aurons - nous une terre où l' argent poussera dans quelque joli paysage ? C' est ce que je nous souhaite au nom du Théâtre , de la Presse et du Livre . Ainsi soit - il .
" Florine va - t - elle être jalouse de feu Mlle Laguerre ? Nos Bouret modernes n' ont plus de Noblesse française qui leur apprenne à vivre , ils se mettent trois pour payer une loge à l' Opéra , se cotisent pour un plaisir , et ne coupent plus d' in - quarto magnifiquement reliés pour les rendre pareils aux in - octavo de leur bibliothèque . A peine achète - t - on les livres brochés ! Où allons - nous ? Adieu mes enfants ! Aimez toujours " Votre doux " BLONDET . " Si , par un hasard miraculeux , cette lettre , échappée à la plus paresseuse plume de notre époque , n' avait pas été conservée , il eût été presque impossible de peindre les Aigues . Sans cette description , l' histoire doublement horrible qui s' y est passée , serait peut - être moins intéressante .
Beaucoup de gens s' attendent sans doute à voir la cuirasse de l' ancien colonel de la Garde impériale éclairée par un jet de lumière , à voir sa colère allumée tombant comme une trombe sur cette petite femme , de manière à rencontrer vers la fin de cette histoire ce qui se trouve
LES PAYSANS (IX, campagn)
Page: 64