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Je sais d' avance que votre ame an durcie dans le vice ne daignera pas me pleindre . Votre coeur est soeur à la censibilité . Ne l' ét - il pas aux cris de la nature , mais peu importe : je dois vous apprendre jusquà quelle poing vous vous etes rendu coupable et l' orreur de la position où vous m' avez mis . Henry , vous saviez tout ce que j' ai souffert de ma promière faute et vous avez pu me plonger dans le même malheur et m' abendonner à mon desespoir et à ma douleur .
Oui , je la voue , la croyence que javoit d' être aimée et d' être estimée de vou m' avoit donné le couraje de suporter mon sort .
Mais aujourd' hui que me reste - til ? ne m' avez vous pas fai perdre tout ce que j' avoit de plus cher , tout ce qui m' attachait à la vie : parans , amis , onneur , réputations , je vous ai tout sacrifiés et il ne me reste que l' oprobre , la honte et je le dis sans rougire , la misère .
Il ne manquai à mon malheur que la sertitude de votre mépris et de votre aine ; maintenant que je l' é , j' orai le couraje que mon projet exije .
Mon parti est pris et l' honneur de ma famille le commande : je vais donc mettre un terme à mes souffransses . Ne faites aucune réflaictions sur mon projet , Henry . Il est affreux , je le sais , mais mon état m' y forsse .
Sans secour , sans soutien , sans un ami pour me consoler , puije vivre ? non . Le sort en a désidé . Ainci dans deux jours , Henry , dans deux jours Ida ne cera plus digne de votre estime ; mais recevez le serment que je vous fais d' avoir ma conscience tranquille , puisque je n' ai jamais sésé d' être digne de votre amitié .
O Henry , mon ami , car je ne changerai jamais pour vous , promettez - moi que vous me pardonnerèz la carrier que je vait embrasser .
Mon amour m' a donné du courage , il me soutiendra dans la vertu . Mon coeur d' ailleur plain de ton image cera pour moi un préservatife contre la séduction .
N' oubliez jamais que mon sort est votre ouvrage , et jugez - vous . Puice le ciel ne pas vous punir de vos crimes , c' est à genoux que je lui demende votre pardon , car je le sens , il ne me manquerai plus à mes maux que la douleur de vous savoir malheureux .
Malgré le dénument où je me trouve , je refuserai tout èspec de secour de vous . Si vous m' aviez aimé , j' orai pu les recevoir comme venent de la mitié , mais un bienfait exité par la pitié , mon ame le repousse et je cerois plus lache en le resevent que celui qui me le proposerai .
J' ai une grâce a vous demander . Je ne sais pas le temps que je dois rester chez Mme Meynardie , soyez assez généreux déviter di paroitre devent moi .

FERRAGUS (V, paris)
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